Logo Nuzzly

Berger des pyrénées

Ce petit chien vif au regard malicieux et aux instincts de berger bien marqués est un concentré d’énergie et d’intelligence. Un compagnon à quatre pattes qui aime apprendre, bouger et travailler ! Rustique, mais sensible, il sait aussi créer des liens solides avec les membres de son foyer et participe activement à la vie de famille.

Pays d'origine

France

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Berger des pyrénées a une espérance de vie de 14 à 15ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 800€ et 1000€.

Trouver le vôtre
Photo de Berger des pyrénées prise par null Photo de Berger des pyrénées prise par null Photo de Berger des pyrénées prise par null Photo de Berger des pyrénées prise par null
Photo de Berger des pyrénées prise par null Photo de Berger des pyrénées prise par null Photo de Berger des pyrénées prise par null Photo de Berger des pyrénées prise par null

Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Les origines exactes du berger des Pyrénées restent floues, bien qu’il semble que ce chien existe depuis des siècles dans les vallées pyrénéennes. Il a grandi dans les pâturages d’altitude aux côtés du patou et des troupeaux de brebis. À chacun ses tâches. Alors que le berger des Pyrénées guide les bêtes et alerte en cas de danger, le patou, lui, les protège et les défend.

Ce chien, très apprécié pour ses qualités de berger dans sa région natale, est peu connu au-delà des Pyrénées. Son apparence varie d’ailleurs d’une vallée à l’autre, car sa sélection porte plus sur ses aptitudes que sur son physique. On le choisit pour son tempérament énergique, sa rapidité, son autonomie au travail et sa tendance à alerter au bon moment.

Ce sont ces qualités qui le poussent plus tard vers un tout autre rôle : chien de liaison dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale. Beaucoup d’individus y perdent la vie, menaçant la race d'extinction. 

Au début des années 1920, le colonel Tolet et Bernard Sénac-Lagrange s’engagent pour la sauvegarde du chien de berger des Pyrénées, un trésor du patrimoine régional. Ils créent ce qui deviendra plus tard le club officiel de la race et rédigent le premier standard. 

• Le berger des Pyrénées a été reconnu par la FCI (Fédération Cynologique Internationale) en 1955. Deux types en ressortent : 

• Le berger des Pyrénées à poil long : c’est le plus répandu avec environ 400 à 500 naissances recensées chaque année en France.

Le berger des Pyrénées à face rase : beaucoup plus rare, il ne fait l’objet que de quelques dizaines d’inscriptions au LOF (Livre des Origines Français) par an. Il est légèrement plus haut (4 à 6 cm de plus), ce qui lui a valu une annexe au standard officiel de la race. 

Caractère

On observe certaines tendances comportementales chez les bergers des Pyrénées, à nuancer d’un individu à l’autre selon des facteurs environnementaux (conditions de vie, éducation, sociabilisation).

• Très actif et énergique. Le berger des Pyrénées est une race extrêmement dynamique, à l’énergie débordante. Il a été sélectionné pour le travail, notamment la conduite de troupeaux, ce qui explique son besoin élevé de dépense physique et mentale.

• Intelligent. Le berger des Pyrénées est souvent décrit comme très intelligent et capable de prendre des initiatives. Ces traits correspondent à son rôle traditionnel de chien de conduite de troupeaux, apte à assurer sa mission même quand son humain est loin.

• Attaché à sa famille. Les chiens de cette race manifestent souvent un fort attachement à leurs humains. Ils peuvent rechercher leur attention de façon régulière (Serpell & Hsu, 2003).

• Protecteur. Les chiens de cette race ont été sélectionnés pour s’occuper du bétail. Leur patrimoine génétique peut donc, dans certains cas, les amener à se montrer méfiants envers les inconnus, surtout s’ils perçoivent un risque pour leur territoire ou leur famille (Duffy et al., 2008, Applied Animal Behaviour Science).

• Vigilant (voire « hypervigilant ») et aboyeur. Des études éthologiques indiquent que le berger des Pyrénées peut présenter des signes d’hypervigilance, exprimée avec des aboiements fréquents. Il donne souvent de la voix en réaction à des stimuli inhabituels, parfois de façon exagérée. 
Sa capacité à donner l’alerte est l’un des critères principaux de sa sélection en tant que chien de berger. Cette habitude, la plupart du temps bien ancrée, est donc à prendre en compte avant une adoption.

• Sensibilité émotionnelle élevée. Le berger des Pyrénées fait partie des races plus sensibles que la moyenne aux bruits soudains (selon l’étude finlandaise). Il réagit vite et fortement à ce qui l’entoure (un bruit, un mouvement, un inconnu, une nouveauté, etc.). Une caractéristique partagée par les chiens de troupeau. Cela peut conduire à de l’anxiété, de la réactivité ou des comportements de fuite en cas de stress.

• Moyennement tolérant envers les autres chiens. Les bergers des Pyrénées sont susceptibles de se montrer réservés vis-à-vis des autres chiens. Ils ne cherchent en général pas leur compagnie. Cette tendance peut s’inverser grâce à un travail de socialisation adapté et démarré dès le plus jeune âge du chien (Serpell & Hsu, Applied Animal Behaviour Science, 2003).

Apparence

Type de pelage

Poil long ou mi-long, bien fourni avec une texture rugueuse

Couleur du pelage

Fauve, gris, noir, arlequin (bleu et noir), bringé, parfois charbonné ou avec des marques blanches.

Couleur des yeux

Brun foncé ou vairons

Entretien

Le berger des Pyrénées à poil long porte une fourrure dense, parfois un peu ondulée, qui nécessite 1 brossage régulier, environ 2 à 3 fois par semaine. Son poil laineux s’emmêle vite. Il peut former des « cadenettes » (comme des petites tresses) si l’entretien est négligé, notamment autour des oreilles, des cuisses et du ventre. On peut aussi couper sa « frange » si des poils le gênent au niveau des yeux. 
 
Le berger des Pyrénées à face rase, quant à lui, demande un entretien bien plus léger. Son poil court et lisse n’a besoin que de 1 brossage hebdomadaire. 
 
Il est important de surveiller régulièrement les oreilles, surtout chez les chiens très actifs en extérieur, et de les nettoyer si nécessaire. Les yeux du berger des Pyrénées doivent rester clairs et propres. 
 
Enfin, les pieds doivent être inspectés, pour s’assurer du bon état des coussinets et éventuellement couper les griffes.

Maladies

Le berger des Pyrénées est un chien rustique et costaud, peu touché par la maladie.

• L’épilepsie idiopathique. C’est l’une des affections neurologiques les plus rapportées dans la race. Elle se manifeste par des crises ressemblant à de l’épilepsie, avec des pertes de contrôle des mouvements, parfois impressionnantes. Le traitement médical est souvent nécessaire à vie.

• La brachyourie (queue courte). C’est une anomalie héréditaire visible à la naissance, due à la mutation du gène T. L’appendice caudal (queue) du chiot est inexistant ou raccourci de plusieurs vertèbres. 
Bien qu’aucun autre signe clinique ne soit décrit et que seuls des critères esthétiques semblent en découler, la brachyourie pourrait rendre plus difficile la communication entre congénères. En effet, les chiens « parlent » avec leur corps, et, suivant sa position, leur queue peut indiquer leur état d’esprit ou signaler leurs intentions.

• La dysplasie de la hanche. Cette malformation articulaire peut engendrer douleur, boiterie et arthrose. Elle est due au mauvais emboîtement des os de l’articulation, ce qui provoque une usure prématurée du cartilage. 

• La persistance du canal artériel. Ce vaisseau sanguin permet au sang de contourner les poumons (inutiles tant que le fœtus ne respire pas). Il doit se refermer naturellement après la naissance. Dans le cas contraire, cela génère une mauvaise oxygénation de l’organisme, de la fatigue, un retard de croissance et une insuffisance cardiaque progressive. La persistance du canal artériel est une maladie congénitale (présente dès la naissance).

• L’atrophie progressive de la rétine (APR). C’est une maladie héréditaire de l’œil qui abîme peu à peu les cellules responsables de la vision. La vue baisse progressivement, et le chien peut finir par devenir complètement aveugle.

Anecdote

On raconte qu’un berger des Pyrénées accompagnait Bernadette Soubirou le jour où la jeune bergère a vu une apparition de la Vierge, à Lourdes en 1858. Il aurait été surnommé « le chien qui a vu Dieu ». Une légende qui a contribué à associer la race au patrimoine culturel des vallées pyrénéennes.