Logo Nuzzly

Boxer

Sportif et expressif, le boxer semble toujours partant pour partager de nouvelles activités avec son humain. D’abord recherché pour ses qualités de chasseur, il offre aujourd’hui un profil canin complet qui séduit autant les familles que les amateurs de molosses dynamiques et sensibles.

Pays d'origine

Allemagne

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Boxer a une espérance de vie de 9 à 11ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1400€ et 1600€.

Trouver le vôtre
Photo de Boxer prise par null Photo de Boxer prise par null Photo de Boxer prise par null Photo de Boxer prise par null
Photo de Boxer prise par null Photo de Boxer prise par null Photo de Boxer prise par null Photo de Boxer prise par null

Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Les boxers, d’adorables athlètes à la mine renfrognée, ont avant tout été sélectionnés pour la chasse. Des croisements entre le petit bullenbeisser, le bullenbeisser brabançon (2 races de chiens de chasse allemands disparues) et le bulldog anglais donnent naissance à ce chien atypique dans les années 1890. À l’époque, les chasseurs allemands recherchent un chien capable de les attendre en agrippant fermement le gibier après le passage des chiens courants.

Ils sélectionnent donc les individus aux mâchoires les plus puissantes, avec une particularité : le prognathisme (quand la mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure). Les boxers ont également un large museau, avec une truffe « remouchée », c’est-à-dire, relevée et repoussée vers l'arrière, ce qui lui donne un air à la fois fier et expressif. Ces caractéristiques physiques deviendront emblématiques de la race et expliquent pourquoi ce chien bave autant.

Certains boxers naissent avec un pelage blanc, non conforme au standard de la race. Cette couleur est due à un gène récessif, également à l’origine de nombreux cas de surdité et de cécité. De plus, la peau des chiens blancs s’avère en général encore plus sensible aux maladies cutanées et elle supporte difficilement l’exposition au soleil.

Les premiers standards de la race exigeaient la coupe partielle des oreilles (otectomie) et l’écourtage de la queue (caudectomie). Une loi française interdit ces pratiques depuis 2004, mais ce n’est pas le cas dans de nombreux autres pays.

Le boxer, tel qu’on le connaît maintenant, a fait sa première apparition lors d’une exposition canine à Munich en 1895, l’année de la création du club officiel de la race. Chien d’utilité autant populaire en Europe qu’en Amérique, il reste un excellent gardien, chasseur, chien d’assistance et précieux auxiliaire pour la police et les services de secours.

Cependant, le boxer est bien plus qu’un chien de travail. Alliance parfaite entre force et douceur, ce molosse est aussi un compagnon de vie très apprécié des familles pour son tempérament affectueux, joueur et protecteur.

Caractère

Les tendances comportementales chez le boxer sont :

• Un chien tendre et affectueux. Il est souvent décrit comme étant très protecteur avec les enfants. Beaucoup de familles choisissent ce compagnon canin pour ces raisons. 

• Joueur. Une autre des caractéristiques souvent retrouvée chez les chiens de cette race est leur goût pour le jeu, plus intense et durable que la plupart des canidés.

• Énergique. Aussi considérés comme de grands sportifs, les boxers ont besoin de se dépenser plusieurs heures par jour. L’activité physique et la stimulation mentale sont essentielles pour leur épanouissement. 

• Bien que moins endurants que d’autres races en raison de leur morphologie brachycéphale (face écrasée), ils suivront néanmoins avec plaisir leurs humains pour un jogging, une balade à vélo, une séance d’agility ou de dog-dancing.

• Sensible. Comme d’autres races dites « molossoïdes » (au nez court et écrasé), le boxer peut être sensible au ton de voix, aux tensions et aux punitions. Il reste impératif d’avoir recours à une éducation positive et bienveillante.

• Moyennement tolérant avec ses congénères. Le boxer peut parfois se montrer sélectif dans ses interactions avec d'autres chiens, surtout du même sexe. Certaines études notent une réactivité modérée à forte envers les congénères chez certains individus, mais cela dépend largement de la socialisation.
Malgré sa réputation de chien très sociable, le boxer doit être sociabilisé dès son plus jeune âge avec des congénères de races variées, des humains de tous âges et de tous types, ainsi qu’avec d’autres espèces animales. La découverte de nouveaux lieux, odeurs, bruits et autres stimuli s’avère tout aussi indispensable pour son éducation.
Ces expériences, planifiées, positives et répétées, en feront un chien équilibré, réduisant le risque de troubles du comportement ou d’agressivité à l’âge adulte.

Apparence

Type de pelage

Poil ras, dur, brillant et serré

Couleur du pelage

Robe fauve (du jaune clair jusqu’au rouge cerf foncé) ou bringée (fauve et noire)

Couleur des yeux

Marron foncé

Entretien

Un boxer perd peu ses poils et n’est pas exigeant en termes de brossage : 1 fois toutes les 1 à 2 semaines suffit. Sa peau, fragile, car peu protégée par son pelage ras, doit être inspectée durant ces séances de toilettages. Rougeurs, lésions, irritations s’avèrent, en effet, fréquentes chez cette race. 
 
Ce chien étant un grand sportif, ses griffes devraient s’user naturellement lors de ses activités en extérieur. Si ce n’est pas le cas, il faut les couper en faisant particulièrement attention à la limite de la partie innervée, plus délicate à discerner sur les griffes noires. 

Maladies

La morphologie des boxers les prédispose à certaines pathologies génétiques, notamment chez les individus aux museaux les plus aplatis.

• Le syndrome brachycéphale. Il résulte de malformations anatomiques liées à la sélection de traits physiques accentués (narines trop étroites, palais allongé, trachée parfois réduite) chez les chiens au museau court et au crâne aplati, comme le boxer, les bouledogues ou le carlin. Cette morphologie entrave le passage de l’air, provoquant des difficultés respiratoires, des ronflements, une intolérance à l’effort ou à la chaleur, et, dans les cas sévères, un risque d’asphyxie. Bien qu’il soit en partie gérable par des ajustements du mode de vie du chien ou une chirurgie du voile du palais, il s’agit d’un véritable enjeu de bien-être animal.

• Les dysplasies de la hanche et du coude. Ce sont des affections articulaires, souvent d’origine génétique, qui touchent principalement les chiens de moyenne à grande taille. Elles se traduisent par un développement anormal de l’articulation : la tête du fémur ne s’emboîte pas correctement dans la cavité de la hanche, ou bien les membres sont mal articulés. Ce mauvais alignement favorise l’usure prématurée du cartilage, provoquant douleurs, boiteries et, à terme, de l’arthrose. Ces pathologies peuvent également apparaître durant la croissance, aggravées par de médiocres conditions de vie, une alimentation inadaptée ou un excès d’exercice. Un test de dépistage précoce existe pour les races prédisposées, comme le boxer.

• Le cancer. Le boxer est l’une des races les plus prédisposées aux cancers cutanés, notamment le mastocytome (forme de tumeur de la peau), parfois dès l'âge de 6 ans. D'autres cancers (lymphome, tumeurs cérébrales, tumeurs mammaires chez les femelles non stérilisées) sont aussi plus fréquents.

• La colite histiocytaire. Maladie inflammatoire chronique du côlon, spécifique à la race, pouvant causer diarrhées sanglantes, amaigrissement et douleurs abdominales. Documentée dans plusieurs études (ex. Guilford et al., Vet Pathol).

• La cardiomyopathie arythmogène du ventricule droit. Aussi appelée « Boxer cardiomyopathy », cette maladie cardiaque héréditaire provoque des troubles du rythme cardiaque, des malaises, voire des morts subites. Elle est typiquement associée à la race et peut évoluer sans signes visibles au début.

• La sténose aortique sous-valvulaire. Malformation congénitale du cœur entraînant un rétrécissement du flux sanguin. Le Boxer est régulièrement cité comme race à risque élevé. Elle peut provoquer une intolérance à l’effort, des syncopes ou une insuffisance cardiaque.

• L’hypothyroïdie. Maladie endocrinienne fréquente dans la race, elle entraîne une prise de poids, une fatigue importante, une perte de poils et parfois des troubles cutanés. Elle est bien contrôlée avec un traitement hormonal.

• Le syndrome de torsion-dilatation de l’estomac (SDTE). Il touche surtout les grandes races à thorax profond et est souvent lié à une prise alimentaire trop rapide, en trop forte quantité ou à un effort physique intense juste après le repas. L’estomac pivote alors sur lui-même. Cette rotation empêche l’évacuation du contenu gastrique, coupe la circulation sanguine locale et peut entraîner un choc, voire la mort si l’animal n’est pas opéré au plus vite. Les signes sont impressionnants : ventre gonflé, salivation excessive, agitation, tentatives de vomir sans succès. 

Anecdote

En 2017 à Ailloncourt (Haute‑Saône), Laïka, une jeune boxer d’à peine plus d’un an, a reçu le prestigieux trophée « Chien Héros » de la Société Centrale Canine. Alors qu’un incendie venait de se déclarer dans le garage de sa maison, elle a alerté sa famille à temps pour la sauver.