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Braque de weimar

Silhouette racée, prestance, pelage brillant, yeux ambrés d’une rare intensité, le braque de weimar intrigue autant qu’il impressionne. Sélectionné pour la traque aux prédateurs et grands gibiers, ce chien d’arrêt puissant et athlétique est un incroyable compagnon… pour les humains très sportifs !

Pays d'origine

Allemagne

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Braque de weimar a une espérance de vie de 11 à 12ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1300€ et 1500€.

Trouver le vôtre
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Ils sont les descendants de chiens conducteurs de troupeaux de la plaine de Flandre, une région à cheval entre la Belgique, les Pays-Bas et la France. À l’origine, ces chiens rustiques de type lupoïde (dont les caractéristiques anatomiques évoquent celles du loup) ne sont pas choisis pour leur allure, mais pour leur efficacité sur le terrain. Leur rôle ne se limite pas à la surveillance des moutons ainsi qu’à la protection contre les prédateurs, ils empêchent aussi les bêtes de s’approcher des cultures réservées à l’usage des humains.

Caractère

Un braque de weimar atteint-il un jour la maturité ? Souvent décrit comme un joueur dynamique et infatigable, aussi vif d’esprit que d’allure, ce chien semble garder un caractère juvénile toute sa vie. Il est souvent décrit comme : 

• Très intelligent, mais sensible. Le braque de Weimar est reconnu pour ses grandes capacités d’apprentissage, notamment en obéissance et résolution de problèmes. Mais cette intelligence va de pair avec une grande sensibilité émotionnelle : il peut être facilement stressé par des méthodes éducatives trop dures ou un environnement instable. (C-BARQ, Serpell & Hsu, 2003)

• Très attaché à ses humains. Cette race présente une forte orientation sociale, notamment envers les membres de son foyer. De nombreuses études comportementales relèvent chez lui une tendance à l’hyperattachement et parfois à l’anxiété de séparation si les absences sont mal gérées. (Bradshaw et al., 2002 ; McGreevy et al., 2008)

• Vocal et parfois demandeur. Les données C-BARQ indiquent une vocalisation plus élevée que la moyenne, surtout dans les contextes d’excitation ou de solitude. Cela s’exprime souvent par des aboiements liés à l’hypervigilance ou à la frustration.

• Énergique et exigeant. C’est une race historiquement sélectionnée pour la chasse, ce qui se traduit par une forte endurance, un besoin quotidien d’activité physique intense, et un instinct de poursuite marqué. L’inactivité ou l’ennui peut entraîner des comportements destructeurs (Coren, 2006 ; Coppinger & Schneider, 1995). La pratique d’un sport canin s’avère indispensable pour son équilibre. Par exemple, le caniVTT ou le canicross pour le dépenser physiquement, l’agility ou le dog dancing pour allier dépenses mentales et physiques. Des séances de pistage peuvent aussi lui permettre de se servir de son odorat remarquable. 

• Réactivité sociale variable. Selon les lignées, certains braques de Weimar peuvent se montrer vifs ou méfiants avec les inconnus, qu’il s’agisse d’humains ou d’autres chiens. Ce trait est influencé par la qualité de la socialisation dès le plus jeune âge (C-BARQ, McGreevy et al., 2013). En effet, leur instinct de prédation est profondément ancré et peut rendre difficile leur cohabitation avec d’autres animaux domestiques (furet, chat, lapin, cochon d’Inde). Une socialisation dès le plus jeune âge du chiot s’avère obligatoire s’il est amené à vivre avec d’autres espèces, mais elle ne garantit pas que leur nature ne reprendra pas le dessus un jour ou l’autre. Un critère à prendre en compte avant une adoption, en ne sous-estimant pas les qualités pour lesquelles ce chien a été conçu.

• La race braque de weimar n’est donc pas réservée aux chasseurs, mais à toutes personnes actives et prêtes à s’investir pour leur compagnon à quatre pattes. Bien encadrés, ces chiens aux airs de dandys, en général doux, aimants et affectueux avec leurs humains, feront preuve d’un parfait équilibre.

Apparence

Type de pelage

Variété à poil ras : poil de couverture court, dense, très épais, bien couché et quasiment sans sous-poil Variété à poil long : poil de couverture souple et long, lisse ou un peu ondulé, avec ou sans sous-poil

Couleur du pelage

Beige, gris argenté, brun ou souris

Couleur des yeux

Ambre clair ou foncé

Entretien

Le braque de weimar est un chien facile à entretenir, qui ne demande pas de toilettage sophistiqué. 

Le pelage à poil court, la variété la plus courante, se brosse 1 fois par semaine avec une brosse douce ou un gant à picots. La variété à poil long nécessite un brossage plus fréquent (2 fois par semaine) en insistant sur les parties les plus fournies : le cou, le poitrail, le ventre et la queue.

Les longues oreilles tombantes, plus sujettes aux otites et aux infections que les oreilles courtes ou dressées, sont à surveiller régulièrement. On les nettoie si besoin avec une lotion vétérinaire, de même que les yeux.

Les griffes de ce grand sportif devraient s’user naturellement pendant ses longues activités en extérieur. Toutefois, il est important de surveiller leur taille et de les couper si leur longueur devient gênante. 

Maladies

Le braque de weimar, bien que costaud et endurant, présente parfois certaines maladies.

• La dysplasie de la hanche. Comme beaucoup de chiens de grande taille, le Braque de Weimar peut souffrir de cette anomalie de développement de l'articulation de la hanche. Elle peut provoquer douleurs, boiteries et arthrose précoce. Le dépistage par radiographie est recommandé avant la reproduction.

• La dilatation torsion. C’est une urgence vitale qui touche surtout les chiens de grand gabarit au thorax profond. L’estomac se dilate, se tord et peut couper la circulation sanguine. Le Braque de Weimar fait partie des races à risque élevé (Glickman et al., JAVMA, 2000).

• L'entropion. Cette affection oculaire est fréquente dans la race. La paupière se replie vers l’intérieur, provoquant des irritations, voire des lésions de la cornée. Elle peut nécessiter une chirurgie correctrice.

• L’hypothyroïdie. Une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes peut entraîner fatigue, prise de poids, chute de poils et baisse de la fertilité. Elle est fréquemment rapportée chez le Weimaraner et nécessite un traitement à vie.

• Le syndrome méningite-artérite. Il se caractérise par une inflammation des méninges (les membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière), et cause des raideurs cervicales, des douleurs et un risque d’hyperthermie (« coup de chaleur »).

• Les fistules métatarsiennes. On repère cette affection dermatologique rare au gonflement du pied, ainsi que par des lésions localisées sur la face postérieure des pattes arrière et au-dessus du coussinet principal, zones où se trouvent les métatarses (les os de la patte situés entre le jarret et les phalanges). Les pattes avant sont parfois touchées au niveau des métacarpes (os situés entre l’articulation du membre et les phalanges).

Anecdote

Le braque de Weimar « Heidi », appartenant au président américain Dwight D. Eisenhower, était souvent présent à la Maison-Blanche dans les années 1950. Les photos d’époque la montrent se promener dans les jardins officiels, debout sur ses pattes arrière pour saluer les invités et poser auprès de son propriétaire. Sa prestance calme et élégante a marqué les esprits, donnant un côté complice entre le chef de l’État et son chien d’une race encore peu connue à l’époque.