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Caniche

Les caniches ne se résument pas à d’élégants chiens aux boucles soignées et à la mise en plis impeccable. Héritiers du barbet, un chien de chasse emblématique des marais européens, ils en ont conservé l’énergie, l’agilité, l’intelligence et la capacité de s’adapter. Au-delà d’un chien de compagnie, le caniche est un véritable partenaire de vie, toujours alerte et prêt à relever les défis du quotidien avec son humain.

Pays d'origine

France

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Caniche a une espérance de vie de 12 à 15ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1400€ et 1600€.

Trouver le vôtre
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Le caniche descend du barbet, un chien d’eau français, autrefois utilisé pour la chasse aux oiseaux aquatiques. Il en a conservé de nombreux traits, dont la vivacité et l'agilité. 
Le mot « caniche » vient du mot « cane » (la femelle du canard) et sert aussi à désigner la femelle du barbet, tout en rappelant sa vocation de chien rapporteur dans les marais. Le nom germanique de la race, « puddeln », signifie « barboter » (remuer dans l’eau) et renvoie également à la notion de chien d’eau.
Progressivement, les caniches se sont différenciés des barbets, jusqu’à former 2 races distinctes, toutes 2 d’abord destinées à la chasse.
Puis, au XVIe siècle, le caniche se détourne peu à peu de ses fonctions premières et devient un chien de salon très prisé. À la cour de Louis XVI, les premiers spécimens de plus petit gabarit, bichonnés, tondus en lion et parfois même parfumés ou ornés de bijoux, séduisent l’aristocratie. Ce mignon petit chien atteint le sommet de sa popularité sous le Second Empire et se répand dans le monde entier. En 1922, le Club du Caniche est fondé à Paris. 
Il arrive encore que l’Allemagne ou un autre pays d’Europe revendique la paternité du caniche. La FCI (Fédération Cynologique Internationale) a pourtant officiellement reconnu la France comme berceau de la race depuis 1936, avec un premier standard publié la même année.
Environ 1 300 naissances enregistrées au LOF (Livret des Origines Français) chaque année prouvent qu’il conserve une place stable dans le cœur des cynophiles. À la fois intelligent, affectueux et adaptable, il est l’un des compagnons à quatre pattes les plus appréciés au monde.

Il existe aujourd’hui 4 variétés de caniches, classées en fonction de leur taille. 
• Grand : 45 à 60 cm.
• Moyen : 35 à 45 cm. 
• Nain : 28 à 35 cm.
• Toy : 24 à 28 cm (cette variété miniature n’a été admise par la FCI qu’en 1984).

Chaque variété présente 2 types de pelages.
• Un poil bouclé, épais, abondant, fin et laineux.
• Un poil cordé, abondant, fin, laineux et serré, formant des cordelettes d’au moins 20 cm (semblables aux « dreadlocks » du komondor).

Caractère

Souvent perçu comme le chien de compagnie par excellence, le caniche semble aussi avoir une forte personnalité.

• Forte sociabilité envers les humains. Les caniches montrent une grande affection pour leur famille et une bonne tolérance aux étrangers s’ils sont correctement socialisés. Ils aiment participer à la vie de leur groupe, souvent décrits comme « pot de colle » dans les études comportementales.

• Niveau d’énergie élevé. Les caniches ont un besoin élevé de stimulation mentale et physique. Ils s’épanouissent, donc, quand on leur propose des jeux et de l’activité intellectuelle (type agility, obéissance, jeux interactifs).
Toutes les variétés de caniches font preuve, en général, d’un dynamisme supérieur à la moyenne des chiens. 

• Capacité d’apprentissage élevée (trainability). Le caniche se classerait parmi les races les plus réceptives à l’éducation et les plus attentives à leurs humains.

• Besoin élevé de stimulation mentale et physique. Ils ont une énergie modérée à élevée et s’épanouissent mieux quand on leur propose des jeux, de l’activité intellectuelle (type nosework, obéissance, jeux interactifs).

• Nette tendance à vocaliser, parfois de façon excessive, notamment les toys et nains. Ils aboient fréquemment, surtout en cas d’excitation ou d’alerte, surtout s’ils ne se dépensent pas suffisamment.

• Sensible au ton et à l’ambiance émotionnelle (études comportementales sur l’attachement homme-chien, ex. Topál et al., 1998 ; Schöberl et al., 2016). Le caniche est souvent décrit comme émotionnellement sensible. Il réagit aux tensions ou à la voix de son humain, ce qui en fait un chien réceptif, mais parfois un peu anxieux si l’environnement est instable. ​​Le caniche est souvent utilisé comme modèle pour les recherches sur le comportement animal, car il présente une réponse émotionnelle rapide et fine aux signaux humains.

• Plus réactif et agressif que la moyenne, en général en réponse à un stimulus, une interaction ou une situation qui fait « peur ». Cela concerne surtout le caniche nain et toy. Une étude réalisée à l’université de Sydney par le Dr Paul McGreevy et son équipe sur les petits chiens indique que la taille d’un chien et son poids seraient des facteurs qui influenceraient le développement de ces comportements que l’on considère comme (socialement) indésirables. 

Apparence

Type de pelage

Bouclé ou cordé

Couleur du pelage

Uni : noir, blanc, marron, gris ou abricot

Couleur des yeux

Brun foncé à noir

Entretien

Le poil du caniche pousse en continu, ce qui oblige à un entretien assidu. Celui-ci comprend le brossage au moins 3 fois par semaine et 1 séance de toilettage environ tous les 2 mois, suivant la coupe désirée. 

Certaines zones demandent plus d’attention : 

• la tête, pour libérer les yeux et les narines afin qu’il puisse voir et respirer correctement ; 

• les pattes, en coupant ras le poil qui pousse entre les coussinets et qui le gêne pour marcher ;

• la zone anale, afin que les poils ne soient pas souillés lors des besoins, un dégagement est recommandé à cet endroit ;

• le conduit auditif, à épiler pour prévenir les risques d’infection ou d’otite auxquels cette race est prédisposée en raison de la forme de ses oreilles.

Dernière étape importante : l’inspection des yeux du caniche et leur nettoyage si besoin. L’accumulation de larmes, encore plus visible sur les sujets blancs, peut colorer le pelage en une teinte roussâtre. 

Maladies

Le caniche est un chien parfois fragile, la race étant concernée par plusieurs pathologies.

• La maladie d’Addison (hypoadrénocorticisme). Il s’agit d’un déficit de la production des hormones vitales (comme le cortisol et l’aldostérone) par les glandes surrénales. La maladie d’Addison provoque une fatigue chronique, des vomissements, des diarrhées, et, dans certains cas, un effondrement brutal en cas de « crise ». 

• Le syndrome de Cushing (hyperadrénocorticisme). Il résulte d’un excès de cortisol (hormone du stress) dans l’organisme, souvent dû à une tumeur de l’hypophyse ou des glandes surrénales. Les signes cliniques sont : une prise de poids, une soif excessive, une perte de poils (alopécie) et un affaiblissement musculaire.

• La maladie de Willebrand (type I). La maladie de von Willebrand de type I est un trouble héréditaire de la coagulation (fluidité du sang), où le sang a du mal à bien former des caillots. Chez le chien, cela peut entraîner des saignements plus longs que la normale après une coupure ou une opération. Elle passe souvent inaperçue jusqu’à un incident, mais peut être détectée par un test génétique.

• Le diabète sucré. Il touche surtout les caniches âgés, en particulier les femelles stérilisées. C’est une maladie où le chien ne produit plus assez d’insuline, ce qui entraîne une hausse du sucre dans le sang. Les signes les plus visibles sont une soif excessive, des urines abondantes et une perte de poids, malgré un bon appétit. 

• L’atrophie progressive de la rétine. C’est une maladie héréditaire fréquente chez le caniche, qui cause une perte progressive de la vue, d’abord la nuit, puis aussi le jour. Elle ne fait pas mal, mais elle finit malheureusement par rendre le chien aveugle. On peut la dépister tôt grâce à un test génétique, surtout chez les reproducteurs.

• Les otites. Les caniches sont prédisposés aux otites à cause de leur conduit auditif étroit et poilu, propice à la macération des liquides organiques. Ces infections auriculaires se manifestent par des démangeaisons, des secousses de la tête, et des écoulements.

• L’hypothyroïdie. Ce déficit en hormones thyroïdiennes ralentit le métabolisme des chiens affectés, qui présentent une fatigue marquée, une prise de poids inexpliquée et des problèmes cutanés.

• La dysplasie de la hanche (caniche standard). C’est une malformation de l’articulation coxo-fémorale, souvent d’origine génétique. Elle provoque des douleurs, une boiterie et des difficultés pour se lever et se déplacer.

• La luxation de la rotule (caniches toys et nains). La luxation de la rotule est une affection fréquente chez les caniches nains et toys, où la rotule sort de son emplacement au niveau du genou. Cela peut provoquer une boiterie passagère ou une démarche sautillante. Selon la gravité, elle peut rester sans gêne ou nécessiter une intervention chirurgicale.

• La cataracte. Cette anomalie oculaire d’origine génétique, plus fréquente chez les caniches miniatures et toys, se remarque avec l’opacification progressive du cristallin. Elle entraîne une baisse de la vision, voire la cécité complète.

• L’épilepsie idiopathique. Il s’agit d’une affection neurologique d’origine génétique déclenchant des crises convulsives répétées, qui apparaissent souvent entre les 1 et 5 ans du chien. 

Anecdote

Lorsqu’il s’agit de sauvetage en mer, l’image des terres-neuves s’impose. Pourtant, Nilo, un caniche de grande taille, offre une nouvelle vision de cette mission depuis qu’il a rejoint une équipe de chiens sauveteurs sur la plage de Las Lindes, située près de Málaga en Espagne.