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Husky sibérien

Avec son regard perçant, son allure de loup et son énergie débordante, le husky sibérien impressionne. Sélectionné pendant des siècles par les peuples tchouktches pour tirer des traîneaux sur de longues distances, il a conservé une incroyable endurance et un fort instinct de groupe. Affectueux, vif et indépendant, c’est un chien intelligent qui a besoin d’activité physique et de présence au quotidien pour s’épanouir.

Pays d'origine

Russie

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Husky sibérien a une espérance de vie de 12 à 15ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1000€ et 1600€.

Trouver le vôtre
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Le husky sibérien ne doit pas son nom au hasard : cette race puise ses origines dans les vastes étendues glacées de la Sibérie orientale. Elle a été développée par un peuple semi-nomade, les Tchouktches, dans le but de tracter des traîneaux sur de longues distances et dans des conditions climatiques extrêmes. Contrairement à d'autres chiens nordiques plus robustes, mais moins endurants, le husky a été sélectionné pour sa capacité à allier vitesse, endurance et résistance au froid, tout en restant agréable à vivre dans le cercle familial. 
 
Des recherches historiques et génétiques, notamment une étude comparative sur les lignées de chiens nordiques (Skoglund et al., Cell Reports, 2015), confirment que le husky sibérien est l'une des races domestiques les plus anciennes et les plus proches génétiquement des chiens de traîneau d'origine arctique. 
 
C’est au début du XXe siècle que la race quitte la Sibérie. Importé en Alaska par des marchands et explorateurs russes pour participer aux courses de traîneau, le husky y fait rapidement sensation. Sa notoriété explose notamment en 1925, lors de la célèbre course du sérum de la diphtérie entre Nome et Anchorage. Des attelages de huskies (dont le légendaire Balto) ont permis de sauver des centaines d’enfants en acheminant le médicament à travers une tempête arctique. Ce fait historique a fortement contribué à forger l’image héroïque et résistante de la race. 
 
La reconnaissance officielle du husky sibérien par l’American Kennel Club (AKC) a lieu en 1930, l’année même où l’URSS interdit l’exportation des chiens de traîneau. En France, il est reconnu par la Société Centrale Canine peu après la Seconde Guerre mondiale, mais il ne s’y répand que plus tard, dans les années 80, avec la popularisation des sports de traction comme le canicross ou le skijoring. 
 
Aujourd’hui encore, même s’il vit souvent en tant que chien de compagnie, le husky sibérien garde profondément ancrés dans son ADN les traits d’un chien de travail : actif, indépendant et résistant. 

Caractère

Le husky sibérien est un chien de travail nordique, sélectionné pour tirer des traîneaux sur de longues distances dans des conditions extrêmes. Ce contexte a façonné des tendances comportementales bien spécifiques :

• Une très faible agressivité. Des données issues du C-BARQ montrent que le husky présente en moyenne une très faible agressivité envers les humains (inconnus ou familiers), et modérée envers ses congénères. Il est ainsi (souvent) sociable et peu méfiant, voire trop avenant pour dissuader un intrus. Pas de quoi faire de lui un chien de garde !

• Une forte énergie et endurance.
Les études comportementales classent le husky parmi les races à haut niveau d’activité. Son niveau d’endurance est l’un des plus élevés chez les chiens domestiques. Il a donc besoin de stimulation physique quotidienne et intense, faute de quoi des comportements indésirables peuvent émerger (fugues, destructions).

• Une grande indépendance.
Le husky est moins enclin à rechercher le contact permanent avec l’humain que des races de compagnie. On parle souvent d’un tempérament « indépendant », ce qui peut compliquer son éducation pour les novices.
Cela ne signifie pas qu’il n’aime pas son humain, mais qu’il a moins besoin d’une proximité constante.

• Une faible obéissance et un rappel peu fiable.
Les résultats du C-BARQ montrent un score bas en obéissance générale et en rappel. Il est aussi classé parmi les races les moins enclines à répondre à une commande sans récompense claire.
Cela s’explique par sa sélection pour l’autonomie en groupe. En effet, en traîneau, les chiens de tête prennent parfois des décisions sans qu’aucun ordre ne leur soit donné.

• Un chien vocal.
Le husky est réputé pour ses capacités à vocaliser (hurlements, « parlottes »), confirmé dans plusieurs enquêtes comportementales. Il s’exprime facilement, mais n’aboie pas beaucoup. Un trait est souvent perçu comme charmant ou non, selon les voisins !

• Une faible tolérance à la solitude.
Contrairement à sa réputation de chien indépendant, plusieurs études (dont Rooney & Bradshaw, 2002) suggèrent qu’il tolère mal la solitude prolongée, surtout en appartement. Cela s’explique par son instinct de meute et son besoin d’interactions sociales.
L’ennui ou l’isolement peuvent conduire à des fugues ou à des destructions.

• Une forte prédation sur les petits animaux.
Comme de nombreux chiens primitifs nordiques, le husky montre un instinct de chasse élevé, notamment envers les petits animaux (chats, rongeurs). Cela a été confirmé dans les observations comportementales de Serpell et Duffy (2014).
S’il est amené à cohabiter avec d’autres animaux, une socialisation précoce est essentielle.

Ces données proviennent des études scientifiques disponibles, notamment le C-BARQ (Canine Behavioral Assessment and Research Questionnaire), les travaux de l’Université de Pennsylvanie, ou encore des analyses publiées dans Applied Animal Behaviour Science.

Apparence

Type de pelage

Pelage double : un sous-poil dense et doux et un poil de couverture mi-long, droit et compact.

Couleur du pelage

Toutes les couleurs sont admises.

Couleur des yeux

Bleus, marron, vairons.

Entretien

Le double pelage dense du husky nécessite un entretien régulier : 
• Un brossage 1 à 2 fois par semaine est à prévoir. Grande perte de poils oblige, au cours de la mue, un brossage quotidien peut être nécessaire. 
• Les bains sont à éviter, la plupart des huskys n’aiment pas l’eau. 
 
Comme tous les chiens, il est nécessaire de : 
• Couper régulièrement les griffes, si elles sont trop longues. 
• Vérifier et nettoyer les oreilles afin de prévenir les infections, surtout après les balades. 

Maladies

Le husky est une race globalement robuste, sélectionnée pour sa résistance aux conditions extrêmes. Mais, comme beaucoup de races « pures », il peut présenter certaines prédispositions héréditaires. Voici les principales :

• La cataracte héréditaire
Le husky est prédisposé à une cataracte juvénile, une opacification du cristallin pouvant apparaître dès l’âge de 6 mois. Cette forme est souvent héréditaire. Elle entraîne une baisse de vision progressive, parfois une cécité, mais peut être traitée chirurgicalement dans certains cas.

• Une atrophie progressive de la rétine (APR) qui est une dégénérescence lente de la rétine, irréversible, et présente chez plusieurs lignées de huskys.
Le chien voit d’abord moins bien la nuit, puis finit par devenir aveugle. Des tests ADN existent pour dépister les porteurs sains.

• Le glaucome. Cette affection se traduit par une augmentation de la pression intraoculaire, douloureuse et pouvant causer la cécité. Le husky est l’une des races identifiées comme à risque par l’American College of Veterinary Ophthalmologists (ACVO). Une prise en charge rapide et souvent à vie, est cruciale.

• La dysplasie de la hanche. Elle correspond à un développement anormal de l’articulation de la hanche, menant à de l’arthrose douloureuse. Un dépistage est recommandé avant toute reproduction, avec des radios certifiées.

• L’hypothyroïdie. Certains huskys présentent un dysfonctionnement de la thyroïde, conduisant à une baisse d’énergie, un pelage terne, une prise de poids ou une frilosité. Un traitement hormonal permet généralement de bien stabiliser les symptômes.

• La dermatite nasale discoïde. Le husky est connu pour sa sensibilité particulière au soleil, pouvant entraîner une inflammation chronique de la truffe (le nez), avec une dépigmentation (perte de la couleur de la peau), des croûtes ou des fissures.
Cette affection auto-immune s'appelle parfois « lupus discoïde » et peut nécessiter des soins dermatologiques spécifiques et une protection solaire.

• L’alopécie X (ou "black skin disease"). Bien qu'encore mal comprise, cette affection hormonale touche certains huskys. Le chien perd ses poils symétriquement, sans démangeaisons, et la peau peut noircir. Ce trouble esthétique est bénin sur le plan médical, mais demande un suivi vétérinaire pour en éliminer les autres causes.

Anecdote

En raison de leur nature espiègle et curieuse, des huskys célèbres ont souvent été surnommés « Houdini » pour leurs talents de fugueurs. Une vidéo virale montre un husky en Russie qui a réussi à ouvrir une porte coulissante tout seul pour sortir faire une balade, impressionnant…même ses propriétaires !