Samoyède
Sa fourrure blanche particulièrement dense et son fameux « sourire » permettent de reconnaître à coup sûr un samoyède. Ce chien de type spitz, élevé par les peuples nomades du Grand Nord de la Russie, est connu pour sa robustesse, son endurance, ainsi que sa capacité à s’adapter à de nombreuses fonctions dans des climats extrêmes.
Pays d'origine
Russie
Gabarit
Petit
Moyen
Grand
Géant
Espérance de vie
En moyenne, un Samoyède a une espérance de vie de 11 à 13ans.
Prix d'achat moyen
Se trouve entre 1200€ et 1400€.







Sommaire
Caractéristiques principales
Sportif
peu
beaucoup
Calme
peu
beaucoup
Chasseur
peu
beaucoup
Histoire
Les Samoyèdes ont donné leur nom au chien qui les accompagne depuis la nuit des temps aux confins de la Sibérie. Les compagnons de ce peuple nomade, éleveurs de rennes par tradition, occupent de multiples rôles. On les retrouve en chiens de traineau, robustes et résistants, chiens de chasse, vifs et intrépides, chiens de garde des troupeaux, alertes et vigilants, et même chiens de compagnie dont la chaleur physique et émotionnelle n’a pas d’égale au cœur de l’hiver polaire.
Pendant des siècles, la sélection naturelle favorise les individus alliant force physique et bon tempérament, capables de survivre dans un environnement hostile aux côtés des hommes et de leurs enfants. En effet, les samoyèdes ont la réputation d’être d’excellents compagnons de jeu pour les plus jeunes.
À la fin du XIXe siècle, des explorateurs britanniques de retour d’expéditions polaires, admiratifs de ces canidés exceptionnels emmènent avec eux plusieurs spécimens. Commence alors un élevage plus structuré, respectant les traits innés des samoyèdes tout en uniformisant leur morphologie selon certains critères de « beauté ». Le premier standard de la race, établi en Angleterre, date de 1909.
Peu à peu, la version du « samoyède occidental » se répand en Europe, où il gagne en popularité. Bien que majoritairement considéré comme animal de compagnie par les Occidentaux, il n’en reste pas moins un chien dont les besoins instinctifs demandent à être comblés.
Courir, explorer, tracter, surveiller, s’il ne pratique pas des activités correspondant à sa nature profonde, un samoyède risque de développer des troubles comportementaux. Sous ses airs de gros nounours blanc, espiègle et attachant, le samoyède est un véritable chien de travail prêt à relever de nombreux défis.
Son histoire s’écrit dans l’effort accompli avec l’humain dont il partage l’existence.
Caractère
Le samoyède est en général décrit comme un chien actif et curieux, présentant un intérêt prononcé pour l’exercice physique et l'exploration. Ces caractéristiques pourraient être reliées à son passé de chien d’utilité polyvalent.
• Très sociable et coopératif. Les études indiquent que les races dites anciennes sont marquées par une grande sociabilité envers les humains et les autres chiens. Par ailleurs, il est montré que ces races regardent plus souvent l’humain lors de tâches complexes, ce qui prouve encore plus leur fort attachement social.
• Énergique et besoin d’activité. Une étude menée sur 11 000 chiens indique que le samoyède est très dynamique, avec un besoin élevé d’activité physique et qu’il nécessite au moins environ 2 h de stimulation par jour.
• Curiosité et audace (boldness). Les races anciennes, comme le samoyède, montrent davantage d’audace et de curiosité envers les nouveautés.
• Indépendant et parfois têtu. Le samoyède, comme d’autres spitz, est intelligent, mais peut ignorer les ordres peu motivants (sans récompense à la clé). Il se lasse vite, il faut donc lui proposer des exercices variés et avec des récompenses de haute valeur (à ses yeux !).
• Vocal. On connaît bien ce chien pour ses vocalises fréquentes, typiques des races de type spitz, quelque part entre aboiements et hurlements. Un mode de communication non agressif afin de communiquer.
• Comportements destructeurs ou fugue en cas d’ennui. Le samoyède est souvent qualifié de « fugueur », tout simplement, car le manque de stimulations pourrait le « décider » à aller s’occuper seul. S’enfuir ne relève pas d’une prédisposition génétique, mais plutôt d'une réponse à un besoin naturel non comblé. Par ailleurs, sans stimulation, il peut creuser et mâchouiller.
• Bien qu’il soit parfaitement paré pour les froids extrêmes, le samoyède ne supporte pas les températures élevées. Il faudra donc planifier les séances de sport en fonction de la météo.
Apparence
Type de pelage
Poil de couverture épais et dense (fourrure polaire), avec un sous-poil doux, plus court et aussi abondant
Couleur du pelage
Robe blanche ou crème immaculée
Couleur des yeux
Brun foncé
Entretien
Le samoyède demande l’entretien rigoureux de son épaisse fourrure pour en garder l’éclat. Son poil double nécessite donc un brossage très fréquent : plusieurs fois par semaine, voire quotidiennement en période de mue.
Tondre sa fourrure l’été est une erreur couramment commise. Elle sert à protéger le samoyède qui, sans cette protection naturelle, souffrira encore plus de la chaleur.
Ses petites oreilles, en forme de triangle et dressées sur sa tête, ne sont pas particulièrement sujettes aux otites ou aux infections. Mais mieux vaut y jeter un coup d'œil de temps en temps pour s’assurer de leur propreté et les nettoyer si besoin, de même que ses yeux.
Maladies
Le samoyède est un chien solide, habitué à la vie dans des conditions extrêmes. Il présente toutefois des prédispositions pour un certain nombre de maladies.
• La chondrodystrophie ou chondrodysplasie. Ce trouble sévère du développement osseux entraîne un raccourcissement des membres ainsi que leur déformation. Chez les chiens de type spitz et les chiens nordiques, la chondrodystrophie peut aboutir à une incapacité totale de marcher.
• L’atrophie progressive de la rétine. C’est une dégénérescence de la rétine pouvant conduire à la cécité.
• La glomérulopathie héréditaire du samoyède. Les principaux symptômes de cette maladie grave qui touchent les reins sont la perte de poids, la léthargie, l’augmentation de la soif et de fréquentes mictions.
• Le syndrome uvéo cutanée. Cette tare oculaire présente les signes cliniques suivants : un œdème cornéen, une congestion vasculaire au niveau de la conjonctive, une dépigmentation de l’iris (et même des paupières, de la truffe ou des lèvres), des saignements intraoculaires, ainsi que le décollement de la rétine ou une perte irréversible de la vision.
• La sténose pulmonaire. C’est une pathologie cardiaque congénitale qui touche plus les mâles que les femelles. L’épaississement du vaisseau qui doit envoyer le sang du ventricule droit du cœur vers les poumons entrave la circulation sanguine, menant à une insuffisance cardiaque.
• Le diabète sucré. Le samoyède présenterait un risque accru de développer un diabète de type 1 (insulinodépendant).
Anecdote
On surnomme le samoyède « le chien qui sourit » en raison de la forme particulière de sa gueule, dont les commissures semblent toujours relevées. Cette caractéristique morphologique n’est pas seulement esthétique : elle permet aussi d’éviter la formation de glaçons au coin de ses lèvres quand il affronte le climat polaire de sa région d’origine.