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Setter anglais

L’allure élégante du setter anglais détonne avec ses fonctions de chien de chasse au flair redoutable. Cette race exigeante semble certes née pour l'action, mais ce n’est pas seulement un chien d’utilité. Il séduit aussi par sa finesse, sa sensibilité, son attachement à ses humains, sa fiabilité et son tempérament sociable.

Pays d'origine

Royaume-Uni

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Setter anglais a une espérance de vie de 11 à 13ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 800€ et 1000€.

Trouver le vôtre
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Le setter anglais est né en Angleterre dans les années 1860, grâce à Edward Laverack, un passionné de chasse et de chiens. Il a établi les premières caractéristiques de la race dans le but de créer un chien d’arrêt unique. En effet, « l’arrêt » du setter anglais se distingue de celui des autres chiens de chasse. Adoptant une position couchée, une démarche féline rappelant celle d’une panthère, et sans faire aucun bruit, il se fond dans le paysage, puis s’immobilise pour indiquer la localisation du gibier à son humain. 
 
Chien d’arrêt « de grande quête », le setter anglais est rapidement devenu incontournable dans les milieux de la chasse français. Dès son arrivée dans l’Hexagone, où le Club du setter anglais voit le jour en 1891, il rencontre un véritable succès. Utilisé en plaine, en montagne, au bois ou dans les marais, le favori des chasseurs de bécasses possède la capacité d’appréhender tous types de terrains pour se placer intelligemment. 
 
La morphologie de sa tête est typique des chiens de type braccoïdes, c’est-à-dire, avec un chanfrein rectangulaire, de larges cavités nasales révélant un odorat affûté, et de longues oreilles attachées bas, tombant le long de son crâne. 
 
Reconnu officiellement par la FCI (Fédération Cynologique Internationale) en 1963, le setter anglais s’est ensuite scindé en deux grandes lignées. 
 
La lignée des fields-trials, des épreuves de travail basées sur les performances des chiens de chasse. Elle se compose de sujets plus petits, plus légers et plus rapides. 
 
La lignée des expositions, avec une visée plus esthétique, où l’on retrouve des individus plus hauts, au poil plus long et plus fourni. 
 
Quelles que soient sa lignée et son utilité, ce chien actif a besoin de bouger et de se servir de son odorat. En manque d’activités, il pourrait vite s’ennuyer et développer des comportements indésirables. Par exemple, fuguer pour partir explorer et flairer à sa guise, si on ne lui en donne pas assez souvent l’occasion. 
 
Le setter anglais est la première race de chien d’arrêt en France, avec une augmentation régulière des naissances et plusieurs milliers d’inscriptions annuelles au LOF. 

Caractère

De nombreuses études comportementales témoignent qu’un setter anglais pourrait devenir le compagnon idéal pour des personnes actives et attentives à ses besoins, même si elles ne chassent pas. Le setter anglais est souvent décrit comme : 

• Équilibré et sociable. En général, le setter anglais montre une forte sociabilité envers les humains, ses congénères et les autres animaux. Le C-BARQ (Canine Behavioral Assessment and Research Questionnaire) indique que le setter est souvent proche des humains et qu’il est peu agressif. On le présente comme un chien doux et fiable au quotidien.

• Très énergique et joueur. Traditionnellement sélectionnés pour la chasse, la grande majorité des setters anglais sont très dynamiques et demandent plusieurs heures d’activités physiques par jour. 

• Prédisposé pour le travail, mais capable de s’adapter à une vie de famille si ses besoins de stimulation sont satisfaits. Canicross, agility, pistage, frisbee ou caniVTT : tout est bon pour lui permettre de se dépenser et satisfaire ses instincts de chasseur (au travers de jeux, par exemple). De plus, bien qu’il puisse travailler de façon autonome, il reste très demandeur de la présence et de l’attention de son groupe social.

• Très stable émotionnellement. Les résultats du C-BARQ montrent une importante résistance au stress et aux changements environnementaux chez les setters anglais, signe d’un caractère plutôt fiable et résilient.

• Sensible et facile à éduquer. Généralement intelligents et réceptifs au renforcement positif, les setters anglais éprouveraient une forte motivation à satisfaire leur humain, ce qui facilite leur éducation.

Apparence

Type de pelage

Poil long, soyeux et légèrement ondulé, plus fourni à l’avant qu’à l’arrière, où il a des franges

Couleur du pelage

Bicolore (noir et blanc, orange et blanc, citron et blanc ou marron et blanc) ou tricolore (noir, blanc et feu ou marron, blanc et feu)

Couleur des yeux

Noisette à marron foncé

Entretien

L’entretien du setter anglais commence par des soins assidus liés à son pelage long. Un brossage plusieurs fois par semaine est indispensable, en portant une attention particulière aux zones sensibles, comme l’arrière des oreilles, les franges des pattes arrière et la queue. 
 
Ses oreilles, longues et tombantes, se contrôlent et se nettoient régulièrement, car elles sont propices aux infections (otites). 
 
Il faut aussi surveiller ses yeux (à laver avec du sérum physiologique ou une lotion vétérinaire) et ses griffes, surtout si elles ne s’usent pas naturellement. 

Maladies

On ne lui connaît pas de maladie héréditaire spécifique à la race, mais le setter anglais peut toutefois rencontrer des problèmes de santé.

• La dysplasie de la hanche. Fréquente dans cette race de taille moyenne à grande. Cette malformation articulaire provoque douleurs, boiterie et arthrose précoce. Le dépistage par radiographie est généralement effectué chez les animaux reproducteurs.

• L’otite chronique. Le setter anglais a des oreilles tombantes et velues, favorisant l’humidité et les infections. Il est donc prédisposé aux otites récidivantes, notamment en cas d’allergies sous-jacentes.

• L’hypothyroïdie primaire. Maladie hormonale fréquente dans la race. Elle entraîne fatigue, prise de poids, pertes de poils, et parfois des troubles comportementaux. Se traite efficacement par un traitement hormonal à vie.

• Les lipofuscinoses céroïdes ou maladies lysosomales de surcharge. Ces maladies neurodégénératives se manifestent différemment suivant la race. Elles surviennent entre les 12 et 18 mois des setters anglais, avec des signes tels que la raideur des membres, la cécité et des crises convulsives. Des tests génétiques permettent d’éviter la reproduction de chiens porteurs du gène responsable de la maladie.

• La surdité congénitale. Le setter anglais figure parmi les races génétiquement prédisposées à la surdité de naissance. Elle concerne les chiens à robe de couleur blanche dominante ou très claire. Cela est dû à une anomalie du développement des cellules d’un organe situé à l’intérieur de l’oreille interne. Ce dernier est composé des cellules sensorielles indispensables à l’audition (l’organe de Corti). Le diagnostic peut s’effectuer dès les premières semaines de vie, via le test PEA (Potentiels Évoqués Auditifs).

• La dermatite atopique. C’est une pathologie caractérisée par une certaine sensibilité et une peau réactive à un ou des allergènes (acariens, pollens, aliments, substances chimiques, plantes, etc.). Elle occasionne des démangeaisons, des lésions cutanées, des infections à l’intérieur des oreilles, des inflammations de la peau, des irritations. 

• La cardiomyopathie dilatée. C’est une affection du muscle cardiaque qui entraîne fatigue, toux, voire insuffisance cardiaque.

• L’ostéochondrose. Elle survient pendant la croissance en raison d’une mauvaise transformation du cartilage en os au niveau des articulations. L’ostéochondrose entraîne un épaississement anormal du cartilage qui peut se fissurer (ostéochondrite) ou même se détacher (ostéochondrite disséquante, la forme la plus fréquente de la maladie).

Anecdote

Plusieurs setters anglais se sont illustrés en tant que chiens thérapeutes ou médiateurs. Le premier s’appelait Monty. Il a rendu visite aux patients du Roswell Park Institute de New York. Une statue en bronze a été érigée en son honneur dans le parc de l'hôpital et de nombreux autres quadrupèdes ont, ensuite, pris la relève auprès des malades.