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Welsh corgi pembroke

Oh, mais qui voilà ? Ne serait-ce pas l’emblématique chien de la cour d’Angleterre ? Eh oui, pourtant plus qu'un symbole royal, le pembroke welsh corgi est aussi un athlète. Ses courtes pattes ne sont en rien un frein à sa vivacité et à son énergie débordante. Alors, êtes-vous prêt à partager de nouvelles aventures ? Le corgi n’attend que ça !

Pays d'origine

Royaume-Uni

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Welsh corgi pembroke a une espérance de vie de 12 à 14ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1300€ et 1500€.

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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Le pembroke welsh corgi est l’une des plus anciennes races de troupeaux d’Europe. Son origine remonterait à près de 1000 ans, lorsque des tisserands flamands auraient apporté avec eux de petits chiens de type spitz au Pays de Galles. Ces chiens se seraient croisés avec les chiens locaux, donnant naissance à un des chiots robustes, courts sur pattes et particulièrement habiles pour travailler le bétail. 

Leur morphologie basse leur permettait de mordre légèrement les genoux des vaches et des moutons pour les faire avancer, tout en évitant les coups de sabot en se faufilant rapidement. Cette technique lui valut une réputation d’efficacité redoutable dans les campagnes galloises.

Le nom « corgi » vient d’ailleurs du gallois « cor » (nain) et « ci » (chien), ce qui illustre parfaitement sa silhouette compacte. 

Au fil des siècles, le Pembroke s’est installé comme un véritable chien de ferme polyvalent, autant gardien que rassembleur de troupeaux. En 1925, le Kennel Club britannique a reconnu officiellement le Welsh Corgi comme une race, mais sans distinguer le pembroke du cardigan. Ces deux variétés présentaient pourtant des différences notables : le pembroke avait la queue courte (souvent naturellement ou par sélection) et une expression plus fine (vif, léger), tandis que le cardigan conservait une queue longue et une ossature plus lourde (rustique, robuste). En 1934, les deux lignées furent enfin reconnues comme races distinctes.

Le véritable coup de projecteur survient lorsque la famille royale britannique s’éprend de la race. En 1933, le futur roi George VI offre à ses filles, Élisabeth et Margaret, un pembroke. Plus tard, pour ses 18 ans, la princesse Élisabeth reçoit Susan, qui deviendra l’ancêtre de plusieurs générations de corgis royaux. La reine Élisabeth II gardera tout au long de sa vie plus de 30 pembrokes, faisant de la race un symbole national et un véritable ambassadeur canin du Royaume-Uni.

Aujourd’hui, même si le pembroke welsh corgi est moins utilisé comme chien de troupeau, il conserve son instinct de travail, sa vivacité et son attachement aux humains. Il est devenu un compagnon familial recherché, mais il brille aussi dans des disciplines comme l’agility ou l’obéissance, tout en restant l’un des chiens les plus emblématiques et reconnaissables au monde.

Caractère

Voici les tendances comportementales observées chez le corgi : 

  • Besoin d’activité soutenu. Chien de berger compact, le welsh corgi a généralement besoin d’exercice quotidien et de stimulation mentale (jeux de flair, apprentissages). Il est démontré que les races de travail/berger se distinguent par une énergie et une impulsivité plus élevées.
     
  • Comportements de « berger » (poursuite, talonnage). Les lignées bergères présentent des « motricités » spécifiques (poursuivre, canaliser le mouvement) héritées de leur sélection ; ces propensions existent, sans être systématiques chez tous les individus. 

  • Apprentissage globalement facile… si l’on reste positif. Le corgi est généralement facile à éduquer, surtout avec un entraînement régulier, en séances courtes et basé sur la récompense. Les grandes études comportementales (comme le C-BARQ) montrent que l’aptitude à apprendre varie entre les races et possède une part héréditaire. 

  • Sociabilité fortement modulée par l’environnement. La socialisation du chiot, la vie urbaine et la façon dont le chien et son propriétaire vivent ensemble (type de sorties, activités, interactions sociales) influencent beaucoup son degré de sociabilité. Autrement dit : le contexte compte au moins autant que la race. 
  • Sensibilité aux bruits : à surveiller. Les corgis figurent parmi les races plus sujettes à la peur des bruits forts (orages, feux d’artifice). Ce n’est pas systématique, mais la probabilité est un peu plus élevée que dans la moyenne des chiens. Une habituation douce aux sons aide à limiter ce risque.  

  • Comportements répétitifs/compulsifs : vigilance. Des travaux récents placent le pembroke parmi les races ayant une probabilité plus élevée de développer des gestes répétitifs, comme courir après leur queue ou fixer des lumières. Ce n’est pas systématique, mais plus fréquent que dans d’autres races. Une bonne stimulation mentale et physique aide à limiter ce type de comportements.

  • Séparation et vocalisations. Le corgi peut se montrer plus sensible que d’autres races lorsqu’il reste seul : aboiements, gémissements ou agitation peuvent apparaître. Cela concerne une partie des individus, surtout ceux qui manquent d’activité. Une habituation progressive à la solitude et une bonne dépense quotidienne limitent ces problèmes.  
  • Aboiement d’alerte contextuel. Le pembroke a conservé son instinct de chien de ferme : il prévient volontiers quand quelqu’un s’approche ou qu’il entend un bruit suspect. Cette tendance à aboyer n’est pas un défaut, mais elle doit être canalisée par l’éducation et des activités qui satisfont son énergie. 

Les études récentes confirment des tendances comportementales liées à la fonction d’origine du chien (ex. berger), mais l’appartenance raciale prédit faiblement la personnalité d’un individu. L’éducation, la socialisation et le mode de vie restent déterminants.

Apparence

Type de pelage

Pelage de longueur moyenne, dense avec un sous poil protecteur

Couleur du pelage

Robe uniforme : rouge, fauve charbonné, noir et feu, ou sable, avec ou sans marques blanches sur pattes, poitrail, cou ou tête

Couleur des yeux

Marron

Entretien

Prendre soin d’un corgi, présente quelques particularités : 

·      Le brossage : 1 à 2 fois par semaine, quotidien en période de mue (printemps et automne), car il perd beaucoup de poils.

·      Les oreilles : surveiller et nettoyer délicatement si besoin, pour éviter l’accumulation de cérumen.

·      Les yeux : vérifier régulièrement l’absence d’écoulements ou d’irritations.

·      Le dos : limiter les escaliers et les sauts répétés, car ses pattes courtes le prédisposent aux problèmes vertébraux.

·      Les griffes et les coussinets : à contrôler et couper si elles ne s’usent pas naturellement ; vérifier les coussinets après les sorties.

·      Le poids : surveiller son alimentation, car le corgi est gourmand et le surpoids aggrave les soucis articulaires et de dos.

·      Les activités : offrir des promenades quotidiennes et des jeux de stimulation mentale pour l’occuper et préserver son équilibre.

Maladies

Le corgi pembroke est un chien robuste, néanmoins il peut être prédisposé à un certain nombre de maladies :

·      Maladie des disques intervertébraux (IVDD). Comme beaucoup de chiens à pattes courtes, le pembroke welsh corgi est prédisposé aux problèmes de dos. Les disques qui amortissent les vertèbres peuvent s’abîmer plus tôt que chez d’autres races, provoquant des douleurs, des difficultés à marcher, voire une paralysie. Le risque diminue en évitant le surpoids et les sauts répétés. Un suivi vétérinaire rapide en cas de gêne est essentiel, car certains cas nécessitent une chirurgie.

·      Myélopathie dégénérative. Maladie neurologique héréditaire, touchant surtout les chiens âgés (après 8–10 ans). Elle commence par une faiblesse des pattes arrière, qui progresse lentement jusqu’à une paralysie. Aucun traitement curatif n’existe à ce jour, mais la kinésithérapie et un bon suivi améliorent le confort du chien.  

·      Dysplasie de la hanche. Il s’agit d’une anomalie de développement de l’articulation de la hanche, pouvant entraîner arthrose et douleurs à long terme. Tous les chiens ne présentent pas de symptômes visibles. La prévention passe par le dépistage des animaux reproducteurs, et par le maintien d’un poids idéal ainsi que d’une activité adaptée dès le jeune âge. 

·      Atrophie progressive de la rétine (APR/prcd). C’est une maladie oculaire héréditaire qui entraîne une perte progressive de la vision, débutant souvent par une mauvaise vision nocturne. Elle n’est pas douloureuse, mais conduit à la cécité. Les chiens s’adaptent généralement bien si leur environnement est stable et sécurisé. 

·      Maladie de von Willebrand (type 1). Elle correspond à un trouble de la coagulation (déficit en vWF) provoquant saignements prolongés après blessures ou chirurgies. Un test ADN est disponible et s’utilise surtout chez les reproducteurs pour limiter la transmission. La sévérité est variable ; l’information est utile avant toute intervention. 

·      Surpoids/obésité. Le corgi est particulièrement sujet à la prise de poids. Or l’excès de kilos aggrave les problèmes de dos et d’articulations et réduit l’espérance de vie. Une alimentation équilibrée, des rations mesurées et une activité régulière sont indispensables pour préserver sa santé. 

·      Sarcome histiocytaire (rare, mais race citée). Il s’agit d’un cancer rare, mais rapporté plus souvent chez certaines races dont le corgi (formes pulmonaires ou atteintes du système nerveux central). Le pronostic est généralement réservé, mais une détection précoce aide à orienter le suivi vétérinaire.

Anecdote

Lors d’une visite officielle en 1991, un corgi de la reine Élisabeth II a interrompu une réunion diplomatique au palais de Buckingham en s’invitant sous la table et en chapardant un biscuit destiné à un ministre. Les journalistes présents n’ont pas résisté à immortaliser la scène, offrant à la planète entière l’image du corgi espiègle et gourmand, plus intéressé par les petits fours que par les affaires d’État.