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Berger australien

Le berger australien, aussi connu sous le nom de "aussie" est un chien vif, intrépide et intelligent. Toutes ce qualités l'ont amené a devenir le chien préféré des Français depuis quelques années. Mais ce fantastique compagnon à quatre pattes, aussi attachant que sportif, a des besoins très exigeants ! Il doit pouvoir se dépenser quotidiennement physiquement et mentalement. Une vie loin des bruits de la ville et proche des grands espaces est l’idéal pour le combler.

Pays d'origine

États-Unis d'Amérique

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Berger australien a une espérance de vie de 12 à 15ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 800€ et 1500€.

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Photo de Berger australien prise par Shutterstock Photo de Berger australien prise par Shutterstock Photo de Berger australien prise par Shutterstock Photo de Berger australien prise par Shutterstock
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Contrairement à ce que son nom laisse penser, le berger australien n’est pas originaire d’Australie, mais des États-Unis ! Son histoire commence pourtant chez les éleveurs de moutons du Pays basque. Au XIXe siècle, attirés par l’essor de l’élevage en Australie, ils y ont émigré en masse, emmenant avec eux leurs partenaires de travail : leurs chiens !

Quelques décennies plus tard, les bergers basques mettent le cap sur l’Amérique du Nord, toujours accompagnés de leurs fidèles compagnons. Ces derniers auraient été croisés avec d’autres races de chiens de berger, notamment les koolies allemands réputés pour leur endurance et leur grande intelligence.

Les capacités innées des bergers australiens s'accordent à merveille avec les besoins des fermiers locaux pour la conduite et la protection des troupeaux. Ces chiens agiles, robustes, volontaires, vifs d’esprit trouvent donc leur place au sein des grands ranchs américains.

La race, récente, a été reconnue par la FCI (Fédération Cynologique Internationale) à titre provisoire en 1996, puis à titre définitif en 2007. Les premiers bergers australiens arrivent en France à la fin des années 80.

Des « lignées de travail » aux « lignées de beauté », le berger australien devient de plus en plus populaire. Son succès présente toutefois des risques. Ce chien actif et dynamique, aux instincts marqués par la nécessité de se dépenser dans des activités précises, pourrait évoluer de façon ingérable dans un contexte de vie ne répondant pas à ses besoins. 

Caractère berger australien

Chaque berger australien a son propre tempérament, néanmoins, on distingue un certain nombre de tendances comportementales : 

  • Très intelligent et très entraînable. Globalement, les bergers australiens font partie des races qui obtiennent les scores de « trainability » (facilité d’apprentissage, attention au propriétaire, réponse aux ordres) parmi les plus élevés dans les études. Ce qui correspond bien à leur sélection comme chiens de travail très coopératifs. (Hsu & Serpell, « Development and validation of a questionnaire for measuring behavior and temperament traits in pet dogs », 2003 ; Wilson et al., « Prevailing Clusters of Canine Behavioural Traits in Historical US Demand for Dog Breeds », 2018 ; Hesselink, « Development, distribution and analysis of a health inventory questionnaire for the Australian Shepherd », 2020) 


  • Énorme besoin d’activité physique et mentale. Dans les comparaisons entre races, le berger australien fait partie des chiens qui ont un niveau d’énergie moyen clairement supérieur à la moyenne. Ils sont toujours en mouvement, très joueur, et  supportent mal une vie trop calme ou sédentaire. (Serpell & Duffy, « Dog Breeds and Their Behavior », 2014 ; Wilson et al., 2018 ; mention spécifique à l’australian shepherd dans « Dog Breeds and Their Behavior » / analyse des scores C-BARQ) 


  • Facilement excitable. On décrit souvent les bergers australiens comme des chiens qui « montent vite dans les tours ». Ils font preuve de beaucoup d'enthousiasme face à tout ce qu'ils aiment ou ce qu'ils attendent : l’arrivée de quelqu’un, la préparation avant de partir en balade, le retour à la maison, etc.(Tableau des sous-échelles C-BARQ et scores de cluster dans Wilson et al., 2018 ; description officielle C-BARQ, University of Pennsylvania) 


  • Très attaché à son humain, voire “pot de colle”. Les races de type berger, sélectionnées pour travailler en coopération étroite avec l’humain, montrent en moyenne plus de comportements d’attachement et de recherche d’attention (suivi, contact, agitation quand l’humain s’occupe d’un autre) que d’autres groupes de races. (Wilson et al., 2018 ; Pongrácz, « Behavioural differences and similarities between dog breeds », 2024) 


  • Fort instinct de troupeau et de poursuite. Comme les autres chiens de conduite, le berger australien a été sélectionné pour repérer les mouvements du bétail, le poursuivre et le canaliser ; Par conséquent, il adore contrôler ce qui bouge : enfants qui courent, vélos, autres animaux, etc. Il peut parfois essayer de « rassembler » ou de rediriger le mouvement en poursuivant et en pincant légèrement (comme avec le bétail), mais ce n’est pas un comportement d’agression. C’est simplement son instinct de chien de conduite qui s’exprime. (Jeong et al., « Genomic evidence for behavioral adaptation of herding dogs », 2025 ; Dutrow et al., « Domestic dog lineages reveal genetic drivers of behavioral diversification », 2022) 


  • Agressivité généralement faible, mais possible réactivité entre chiens. Le berger australien n’est pas une race connue pour l’agressivité envers l’humain : il est plutôt sociable et coopératif. Avec d’autres chiens, il peut parfois se montrer un peu « grande gueule » s’il est tendu, mal à l’aise ou mal socialisé. (Wilson et al., 2018 ; Serpell & Duffy, 2014 ; Peťková et al., « Variations in Canine Behavioural Characteristics across Different Breeds and Breed Groups », 2024) 


  • Chien sensible, notamment au toucher et à l’ambiance. Le berger australien ressent facilement ce qui se passe autour de lui : les bruits, les manipulations, ou un environnement stressant peuvent le mettre un peu mal à l’aise. Ce n'est pas un chien peureux, mais il ressent bien les manipulations et les ambiances stressantes, ce qui le rend moins tolérant aux méthodes d’éducation brutales ou incohérentes. (Wilson et al., 2018 ; Pongrácz, 2024 ; MacLean et al., « Highly heritable and functionally relevant breed differences in dog behavior », 2019) 


  • Risque accru de difficultés liées à la séparation. Le berger australien étant très attaché à son humain, il peut vite se stresser quand il se retrouve sans lui. Sans apprentissage progressif de la solitude, il risque de vocaliser (aboyer, pleurer) ou de s’agiter. (Pongrácz et al., « Separation-related behaviour indicates the effect of functional breed selection in dogs », 2020 ; Lenkei et al., « Separation related behavior of dogs shows association with functional breed selection », 2021) 


  • Beaucoup de vigilance et aboiement d’alerte. Le berger australien a tendance à réagir à tout ce qu’il entend ou voit : un bruit, un passant, quelque chose qui change dans son environnement, etc. Il signale volontiers ce qui lui paraît inhabituel. (Wilson et al., 2018 ; description des items « Barking » et « Excitability » du C-BARQ, University of Pennsylvania) 


  • Peut développer des comportements “bizarres” si sous-stimulé. Si le berger australien manque de jeux, de sorties ou de stimulation mentale, il peut présenter des comportements stéréotypés : se mettre à tourner en rond, courir après les ombres ou se lécher de manière excessive. Ce n’est pas de la folie : c’est son énergie et son instinct qui cherchent à s’exprimer du fait d'un manque de stimulation ou d'un problème de gestion du stress. (Wilson et al., 2018 ; Tiira et al., « Environmental Effects on Compulsive Tail Chasing in Dogs », 2012 ; McGreevy et al., « Dog behavior co-varies with height, bodyweight and skull shape », 2013 ; fiche C-BARQ sur les comportements stéréotypés) 


  • Très bon lecteur de l’humain et bon en apprentissage par observation. Le berger australien comprend vite ce qu’on lui montre : quand on lui présente un défi (passer un obstacle, contourner un objet, etc.), il observe l’humain et reproduit volontiers le mouvement plutôt que d’y aller au hasard. (Dobos et al., « Would You Detour with Me? Association between breed function and social learning », 2023 ; Junttila et al., « Do cognitive traits associate with everyday behaviour in the domestic dog? », 2024) 


  • Profil génétique très marqué de “chien de troupeau”. Génétiquement, le berger australien appartient à un groupe de chiens sélectionnés pour travailler avec les humains et le bétail. Il garde des qualités héritées, comme la sociabilité, la bonne mémoire, et la capacité de “calmer/diriger” un mouvement, mais sans agression, simplement avec des comportements plus doux. (Jeong et al., 2025 ; Dutrow et al., 2022 ; MacLean et al., 2019)

Apparence berger australien

Type de pelage

Poil mi-long, lisse ou ondulé, avec un sous-poil.

Couleur du pelage

Bleu merle, noire, rouge merle ou rouge, avec des taches blanches ou des marques feu

Couleur des yeux

Marron, bleu ou ambre

Entretien berger australien

L’entretien du berger australien est basique, sans gros frais à prévoir pour son toilettage.

Un brossage hebdomadaire de son pelage suffit, hors périodes de mue (début du printemps et début de l’automne) pendant lesquelles il faudra augmenter le rythme à 3 fois par semaine
 
En inspectant régulièrement l’intérieur des oreilles et en les lavant si besoin, vous réduirez les risques d’otite ou d’infection 
 
La taille des griffes est nécessaire si celles-ci ne s’usent pas naturellement. Trop longues, elles pourraient gêner la mobilité de votre chien. 

Maladies berger australien

Comme toutes les races, le berger australien présente certaines prédispositions à des maladies héréditaires. Les connaître permet de mieux prévenir, dépister et protéger sa santé tout au long de sa vie.

  • La dysplasie de la hanche. Malformation de l’articulation de la hanche : la tête du fémur ne s’emboîte pas bien, ce qui use l’articulation plus vite. Cela peut provoquer douleur, boiteries et arthrose précoce. Chez le berger australien, on trouve environ 10–12 % de chiens touchés, d’où l’importance des radios de dépistage chez les reproducteurs. 


  • La dysplasie du coude. Même principe que pour la hanche, mais au niveau du coude : l’articulation se développe mal, ce qui peut entraîner boiterie de l’avant, raideur après l’effort et arthrose. Elle apparaît souvent chez le jeune chien sportif. Les éleveurs doivent faire radiographier les coudes et les hanches afin d'écarter les chiens dysplasiques de la reproduction. 


  • Maladies oculaires héréditaires (AOC, APR, cataracte HSF4…). La race est connue pour plusieurs maladies des yeux : l'anomalie de l’œil du colley (AOC), l'atrophie progressive de la rétine (APR) et la cataracte héréditaire liée au gène HSF4. Ces affections peuvent conduire à une baisse de vision, voire à la cécité. D’où l’intérêt des examens ophtalmo réguliers et des tests ADN sur les reproducteurs. 


  • Surdité congénitale (surtout chez les merles/blancs). Certain·es bergers australiens naissent avec une surdité liée à un défaut de développement de l’oreille interne. Le risque est plus élevé chez les chiens merle très blancs et/ou aux yeux très clairs. Cela ne se “voit” pas toujours au quotidien : un test auditif spécifique (PEA/BAER) est recommandé en cas de doute. 


  • Sensibilité médicamenteuse MDR1 (gène ABCB1). Une mutation du gène MDR1 rend certains bergers australiens très sensibles à des médicaments pourtant banals (certains antiparasitaires, traitements neurologiques, chimiothérapies…). Les molécules passent alors trop facilement dans le cerveau et peuvent provoquer tremblements, troubles nerveux voire coma. Un simple test ADN permet de savoir si le chien est sain, porteur ou atteint, et d’adapter les traitements. (Frégis – toxicité médicamenteuse MDR1 ; Wayne Animal Hospital ; études Neff et al.) 


  • Épilepsie idiopathique. L’épilepsie idiopathique correspond à des crises convulsives récurrentes sans cause visible (tumeur, intoxication, etc.). Le berger australien fait partie des races où une origine génétique est suspectée. Les crises commencent souvent entre 6 mois et 3 ans. Des traitements existent pour réduire leur fréquence et leur intensité, mais c’est en général une maladie à gérer à vie. 

Anecdote berger australien

L’actrice américaine, Amanda Seyfried, partage sa vie avec un berger australien qui répond au doux nom de "Finn". Depuis des années, elle partage sur les réseaux sociaux des moments de leur vie quotidienne : promenades, vacances, instants tendresse, etc. Finn a même été mentionné dans son discours de remerciement lors des Emmy Awards 2022 !

Pour beaucoup de fans, Finn est devenu un symbole « feel good » : un chien joyeux et proche de son humaine.

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