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Bouvier bernois

Grand gaillard au cœur tendre, le bouvier bernois impose par sa silhouette… mais séduit surtout par sa douceur tranquille et son allure de gentil nounours géant. Avec son épais pelage tricolore et sa démarche posée, il dégage une élégance rustique qu’on ne retrouve que dans les montagnes suisses d’où il est originaire. Mais si chaque chien a son propre tempérament, le bouvier bernois est réputé pour être proche de son humain, solide, patient, et toujours partant pour accompagner la famille dans la vie de tous les jours, qu’il pleuve, qu’il vente… ou qu’il neige !

Pays d'origine

Suisse

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Bouvier bernois a une espérance de vie de 7 à 9ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1300€ et 2000€.

Trouver le vôtre
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Le bouvier bernois est une race ancienne, originaire des régions rurales du canton de Berne, en Suisse, d’où il tire son nom. Il fait partie des « bouviers suisses », un groupe de chiens de ferme polyvalents utilisés depuis des siècles dans les Alpes pour garder le bétail, tirer de petites charrettes et protéger la ferme. On pense que ses ancêtres seraient issus de croisements entre des chiens locaux et des molosses introduits par les Romains il y a environ 2000 ans.

Bouvier oblige, le bouvier bernois est un chien destiné, à l’origine, à la conduite et à la garde des troupeaux de bovins. Il était autrefois appelé « chien de Dürrbächler », en référence à un village suisse où il était couramment répandu. Ces puissants canidés menaient le bétail et tiraient les charrettes transportant les bidons de lait dans les Alpes bernoises.

Dès le début du XXe siècle, des passionnés de la race fondent le club qui lui est dédié, en rendant officiels ses standards sous son nom germanique « berner sennenhund ». Les premiers individus sont ainsi présentés dans les concours et les expositions canines.

Après la Seconde Guerre mondiale, des croisements avec le terre-neuve auraient permis de renforcer et de préserver certains traits de la race, alors en déclin, comme de nombreuses autres espèces animales.

La FCI (Fédération Cynologique Internationale) a reconnu à titre définitif le bouvier bernois en 1954

Caractère bouvier bernois

Voici quelques tendances comportementales observées chez le bouvier bernois :

Très faible agressivité. Le bouvier bernois fait partie des races qui montrent le moins d’agressivité envers les humains et les autres chiens. Il réagit rarement par la confrontation : il se contente généralement d'observer, d'éviter ou simplement de rester calme. (C-BARQ, Duffy & Hsu, 2008)

Tempérament globalement stable. Les études comportementales montrent qu’il appartient souvent aux profils “équilibrés”, c'est-à-dire, ni hyperactif ni craintif. Il aborde les nouvelles situations avec une certaine prudence, mais sans panique. (Zapata et al., Nature Scientific Reports, 2022)

Très attaché à son humain. Le bouvier bernois a tendance à rechercher la proximité, le contact, le regard. Il n’est pas “pot de colle”, mais il aime savoir où est son humain et participer au quotidien. (Turcsán et al., Applied Animal Behaviour Science, 2011)

Motivation à apprendre correcte, mais pas explosive. Ce n’est pas un “sprinteur du dressage”, mais il apprend bien lorsque les séances sont courtes, cohérentes et bienveillantes. Comme beaucoup de grandes races, il peut se montrer un peu plus lent dans l’exécution. (McGreevy et al., PLoS ONE, 2013)

Réactions modérées face aux nouveautés. Face à un objet étrange ou un environnement inconnu, il prend souvent une seconde pour analyser. Il est rarement impulsif : il observe, avance doucement, puis se détend. (Wilson et al., PLoS ONE, 2018)

Sociabilité généralement positive. Bien socialisé, il interagit volontiers avec les humains et les chiens, mais sans débordement. Il est généralement n’est ni exubérant ni distant, mais plutôt chaleureux et posé. (Salonen et al., Scientific Reports, 2021)

Apparence bouvier bernois

Type de pelage

Poil long et brillant, droit ou un peu ondulé

Couleur du pelage

Robe tricolore : noir, blanc et feu

Couleur des yeux

Brun foncé

Entretien bouvier bernois

 Le bouvier bernois a un poil long, dense et double qui demande un entretien régulier pour rester sain. Son toilettage n’est pas compliqué, mais quelques gestes simples suffisent pour gérer sa forte mue et garder un pelage propre et confortable.

Brossage du bouvier bernois. Brossage 2 à 3 fois par semaine, et tous les jours en période de mue. Cela élimine le sous-poil, prévient les nœuds et évite les irritations cutanées.

Perte de poils importante. C’est une race qui mue beaucoup, surtout au printemps et à l’automne. Un râteau pour sous-poil est l’outil le plus efficace.

Entretien des griffes. Une coupe toutes les 3 à 4 semaines évite la gêne et protège ses articulations, surtout avec son poids.

Surveillance des oreilles. Ses oreilles tombantes retiennent l’humidité. Un contrôle hebdomadaire suffit généralement pour prévenir les otites.

Hygiène dentaire. Le tartre peut s’installer avec l’âge. Un brossage régulier ou des solutions vétérinaires adaptées aident à protéger ses dents.

Bains du bouvier bernois. Un bain occasionnel suffit uniquement lorsqu’il est vraiment sale (boue, etc.) avec un shampoing vétérinaire doux et un séchage complet.

Pas de tonte. Son double pelage assure sa thermorégulation. Il est donc recommandé de ne pas le tondre.

Maladies bouvier bernois

Les plus grandes races sont plus exposées à 2 problèmes de santé que les chiens de petit gabarit. Malheureusement, le bouvier bernois n’y échappe pas.

  • Le sarcome histiocytaire. Une tumeur particulièrement fréquente chez le bouvier bernois. Elle touche les cellules du système immunitaire et évolue vite. On peut voir une fatigue intense, une baisse d’appétit, une boiterie ou un gonflement. C’est malheureusement l’une des maladies les plus typiques et graves de la race.


  • Le syndrome de dilatation-torsion de l’estomac (ou SDTE) est une urgence vétérinaire grave, où l’estomac se remplit de gaz, puis se tord sur lui-même, bloquant la circulation sanguine et piégeant le contenu gastrique. Cette torsion provoque une souffrance aiguë, une chute de la pression artérielle, et peut rapidement être mortelle sans une intervention chirurgicale immédiate. 


  • Les dysplasies de la hanche et du coude. Une malformation des articulations qui touchent particulièrement les grands chiens. Souvent héréditaire, cette pathologie entraîne une boiterie, des douleurs et à terme, de l’arthrose. 


  • La myélopathie dégénérative. C’est une atteinte progressive de la moelle épinière : le chien commence par “traîner” un peu les pattes arrière, puis perd progressivement sa coordination et sa force. Elle évolue lentement et ne cause pas de douleur.


  • La maladie de von Willebrand (vWD). Cette maladie est observée chez plusieurs grandes races, mais elle est bien documentée chez le bouvier bernois. C’est un trouble de la coagulation : le chien saigne plus longtemps lors d’une coupure, d'une chirurgie ou d'une blessure. Elle reste souvent discrète, mais elle peut facilement être détectée à l'aide d'un test.

Anecdote bouvier bernois

Avez-vous lu Son odeur après la pluie, le récit émouvant de Cédric Sapin-Dufour. Il raconte avec une tendresse bouleversante les années partagées avec Ubac, son bouvier bernois. On suit leurs balades, leurs rituels, cette complicité qui se tisse au fil du quotidien… jusqu’au moment déchirant où l’auteur doit choisir comment accompagner son compagnon vers la fin. Une histoire qui marque longtemps après la dernière page.

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