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Malamute

Né dans le froid polaire de l'Arctique, le malamute est la plus ancienne race de chien de traîneau. Rien ne l'arrête, ni l'effort, ni le froid extrême ou les longues distances. Ce chien primitif taillé pour le travail garde de ses origines un caractère indépendant, une âme d’aventurier et un besoin de bouger, beaucoup, quelle que soit la météo !

Pays d'origine

États-Unis d'Amérique

Gabarit

Petit

Moyen

Grand

Géant

Espérance de vie

En moyenne, un Malamute a une espérance de vie de 10 à 12ans.

Prix d'achat moyen

Se trouve entre 1100€ et 1300€.

Trouver le vôtre
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Caractéristiques principales

Sportif

peu

beaucoup

Calme

peu

beaucoup

Chasseur

peu

beaucoup

Histoire

Le malamute de l’alaska est le plus ancien et le plus grand des chiens de traîneau de l’Arctique. Ce canidé vivait au sein du peuple Mahlemiut, dont il assurait la survie dans les régions polaires du nord-ouest de l’Alaska. Sa particularité ? Il n’aboie presque pas, mais a tendance à communiquer comme son ancêtre le loup gris : en hurlant. 
 
Des siècles de sélection naturelle ont abouti à un chien puissant, endurant et résistant aux températures extrêmes jusqu’à - 40 °C. Sa morphologie est de plus parfaitement adaptée au tractage de charges lourdes sur de longues distances. Le malamute, un membre à part entière de la communauté inuite, tirait aussi bien les pulkas (traîneaux) en hiver que les barques de pêche l’été. De plus, bien qu’il ne soit pas destiné à la chasse, ce chien possède un instinct de prédation et un flair hors pair. 
 
Sa robustesse impressionne les colons débarqués à l'époque de la ruée vers l’or (fin du XVIe siècle) du Klondike, la rivière canadienne réputée pour son abondance de ce si précieux métal. Ils s’en servent alors pour transporter hommes et marchandises à travers les étendues glacées. 
 
Quelques années plus tard, l’importation de nouvelles races plus rapides et plus fougueuses, telles que le husky de sibérie, menace l’existence du malamute. On doit sa sauvegarde à la passion de quelques éleveurs américains, dont Eva Seeley (considérée comme la « mère » des malamutes), Paul Voelker et Robert Zoller, qui, dans les années 1930, créent les lignées à l’origine du chien tel qu’on le connaît aujourd’hui. 
 
Importé en Europe dans les années 1960, le malamute rencontre un certain succès, notamment auprès des sportifs de haut niveau pour qui il représente un partenaire fiable et infatigable. En France, il se fait pourtant discret, avec seulement quelques centaines d’inscriptions par an au LOF. On le voit bien plus fréquemment en Amérique du Nord, en chien de compagnie ou de travail, guide d’aveugle et chien d’avalanche. Il exerce aussi toujours ce pour quoi il est né : tracter des traîneaux sur la neige aux côtés des mushers, les pilotes humains de l’attelage. 

Caractère

Les études scientifiques menées sur le caractère du malamute décrivent un chien plutôt intelligent, équilibré et sociable, bien qu'assez indépendant.

• Très sociables et peu agressifs. La plupart des malamutes, traditionnellement habitués à vivre et travailler en groupe, se montrent très amicaux avec les humains, même les inconnus. Ils tolèrent en général bien leurs congénères (Duffy et al. 2008).

• Hautes capacités d’apprentissages. De nombreux témoignages de propriétaires de malamutes d’alaska, interrogés dans le cadre du C‑BARQ (Canine Behavioral Assessment and Research Questionnaire), rapportent que leurs compagnons montrent une excellente disposition pour les nouveaux apprentissages. Leur histoire et leurs instincts ancestraux de chiens de travail pourraient faciliter l’éducation des individus nés de nos jours.

• Énergiques et endurants. Les malamutes ont été sélectionnés pour leur force, leur résistance et leur persévérance. Ils disposent donc, en général, d'une énergie supérieure à la moyenne des autres races. Une caractéristique partagée par la plupart des chiens primitifs ou de type spitz nés pour le travail. Leur particularité consiste à savoir se modérer dans l’action, pour réussir des missions exigeantes à long terme.

• Stables et peu craintifs. Habitués à évoluer sur des terrains difficiles dans de rudes conditions climatiques, les chiens de travail nordiques manifestent rarement du stress ou de la peur. Ils ont plutôt tendance à bien maîtriser leurs émotions dans des situations inhabituelles ou face à des stimuli inattendus.

• Indépendants et affirmés. Les humains comptaient sur leurs ancêtres pour accomplir certaines missions en toute autonomie. Les comportements du malamute, plus indépendant et « déterminé » que la majorité des autres races, pourraient donc s’expliquer par l’impact de ses fonctions d’origine sur son caractère.

• Bavards. Bien qu’ils aboient peu, ces chiens sont connus pour leurs hurlements, un trait largement partagé avec les autres chiens primitifs, génétiquement plus proches du loup. 

Apparence

Type de pelage

Poil de couverture court à mi-long, épais et rude, avec un sous-poil huileux et laineux

Couleur du pelage

Blanc et gris, blanc et noir ou blanc et zibeline (du doré clair à l'acajou)

Couleur des yeux

Marron

Entretien

Le malamute est un chien rustique qui ne demande pas de soin particulier ou de toilettage compliqué, mais il faut avoir du temps à consacrer à son entretien ! En effet, il perd beaucoup ses poils. Il doit être brossé plusieurs fois par semaine, et même tous les jours pendant les périodes de mue (au printemps et à l’automne). 
 
Vérifier la propreté de ses oreilles, de ses yeux et de ses dents pour les laver si besoin fait aussi partie des gestes hygiéniques essentiels. De même qu’un rapide coup d'œil à ses griffes pour les tailler si elles sont trop longues. 

Maladies

Le malamute de l’alaska est un chien robuste, mais il tolère mal la chaleur et ne doit pas rester exposé au soleil l’été. Il peut, de plus, développer certaines pathologies. 

• Le déficit en zinc. Le malamute peut avoir du mal à absorber le zinc, un oligo-élément essentiel. Cela entraîne une peau sèche, des croûtes autour des yeux, de la bouche, et parfois des démangeaisons. Heureusement, un simple complément alimentaire règle généralement le problème.

• Les maladies oculaires, comme la cataracte, qui rend le cristallin trouble et peut mener à une baisse de vision, voire à la cécité. Une autre affection plus grave est l’atrophie progressive de la rétine (APR). La rétine se détériore lentement, souvent sans douleur, jusqu’à provoquer une perte complète de la vue. Les signes apparaissent généralement à l’âge adulte, avec des difficultés à voir dans l’obscurité. Ces maladies sont évolutives, mais des dépistages existent chez les reproducteurs.

• La chondrodysplasie (nanisme). C’est une maladie héréditaire qui entraîne un retard de croissance, une fragilité osseuse, des microfractures et des malformations. Le chien atteint de nanisme présente des pattes proportionnellement trop courtes pour sa taille et de forme incurvée.

• Les dysplasies de la hanche et du coude. Ces malformations des articulations sont souvent génétiques et peuvent être aggravées par de mauvaises conditions de vie. Elles réduisent la mobilité, favorisent le développement de l’arthrose et sont source de fortes douleurs.

• La polyneuropathie idiopathique. Il s'agit d’une maladie nerveuse dégénérative et héréditaire, causée par la mutation du gène NDRG1. Elle se manifeste par une faiblesse progressive des pattes arrière, une diminution de la masse musculaire et la perte de réflexes. 
L’AMCF (Alaskan Malamute Club de France) invite les éleveurs à faire dépister leurs reproducteurs à partir d’un prélèvement sanguin ou par frottis buccal.

• Le surpoids. Les malamutes n’ont pas une « tendance naturelle » à l’embonpoint. Mais, comme tout chien nordique paré pour les froids extrêmes, ils ont besoin d’une plus petite quantité de nourriture par rapport à leur poids, comparé aux autres races. En effet, leur organisme leur permet d’assimiler de façon plus optimale leur nourriture (qui doit tout de même être riche en graisses et en protéines). Il revient donc aux propriétaires de doser correctement les rations journalières afin d’écarter un éventuel surpoids.

Anecdote

En 2022, un malamute a sauvé un homme tombé dans un ravin lors d’une randonnée dans les montagnes enneigées du Velebit en Croatie. Il s’est couché sur lui pour le maintenir au chaud durant 13 heures, jusqu'à l'arrivée des secours.

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